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Divorcer pour 600 €, c'est possible !

Divorcer pour 600 €, c'est possible !

Cette publication s’adresse à tous ceux qui, ayant tapé « divorcer pas cher » sur Google, mordent à l’hameçon d’un prix défiant toute concurrence et m’appellent néanmoins pour savoir si je suis prêt « à m’aligner ».

Pourquoi m’appeler si vous avez déjà trouvé votre bonheur ?

Vous trouverez des sites internet proposant de divorcer à partir de 500 € HT, voire des prix plus bas encore pour ferrer le pigeon poisson, quoique les tarifs augmentent sensiblement au fur et à mesure des questionnaires automatiques que vous serez invités à remplir.

A ce prix-là, vous en aurez indéniablement pour votre argent puisque l’économie de ces divorces repose sur l’automatisation de la rédaction à partir des quelques clics renseignements que vous aurez apportés. Vous ne rencontrerez pas votre avocat qui, le plus souvent, gère son activité dépersonnalisée depuis Paris et qui délèguera la signature de la convention à ses correspondants locaux, qui eux-mêmes ignoreront tout de votre situation.

Vous n’avez pas de patrimoine commun, vous n’avez pas d’enfant, vous vous êtes rencontrés il y a deux mois et mariés il y a une quinzaine de jours et vous le regrettez déjà tous les deux : ce divorce est fait pour vous !

Sinon… c’est plus compliqué. Divorcer pour presque rien, c’est l’assurance pour l’un des époux de perdre bien plus que les honoraires de son avocat ou pour les deux de se retrouver quelques mois plus tard devant un juge pour gérer ce qui n’a pas été prévu, ou mal prévu.

Quel que soit le type de divorce, l’avocat doit connaître son dossier :

  • pourquoi divorcer ? qui demande le divorce ? la séparation est-elle voulue par les deux époux ou subie par l’un d’entre eux ?
  • l’intérêt des enfants est-il préservé ? est-il nécessaire de les faire entendre par un juge ? doit-on prendre en compte leur parole, à quel âge ?
  • faut-il prévoir une pension alimentaire ? est-ce nécessaire en cas de garde alternée ? la pension alimentaire a-t-elle vocation à couvrir tous les frais ?
  • quelle est la consistance des patrimoines respectifs ? des biens communs ont-ils été financés par des fonds propres ? un bien propre a-t-il été financé par des fonds communs ? à qui appartiennent les salaires versés sur un compte ouvert au nom d’un seul époux ? en régime de séparation de biens, que se passe-t-il lorsqu’un prêt immobilier souscrit par les deux époux n’a été remboursé que par l’un d’entre eux ? une soulte, une récompense, qu’est-ce que c’est ? Au fait, que devient l’argent que vous aviez reçu en héritage et qui a servi à refaire la toiture ?
  • si la séparation traîne en longueur, qui occupe le logement familial ? quelles sont les conséquences de cette occupation si vous êtes locataires ? et si vous êtes propriétaires ?
  • quels sont les droits du conjoint qui n’a jamais travaillé ? comment indemniser celui qui s’est occupé des enfants pendant plusieurs années ?
  • qu’en est-il des aspects fiscaux du divorce ? quelles conséquences attachées à la pension alimentaire ? quelles possibilités offertes avec la prestation compensatoire ?

Dans une procédure de divorce, l’avocat doit conseiller son client au mieux de ses intérêts, dialoguer avec l’autre partie, intégrer le travail du notaire, rédiger une convention, la corriger en fonction des attentes respectives, la faire signer en présence des différents intervenants ou déposer une requête puis faire délivrer une assignation lorsque la situation se bloque.

Tout cela est chronophage. Un divorce, c’est entre deux et trois mois pour les cas les plus simples, plusieurs années pour les cas les plus conflictuels.

Je n’inverse pas les rôles et je ne délègue pas mon travail aux clients en leur proposant des questionnaires types qui, par nature, ne permettent pas d’appréhender la réalité de la situation.

Le travail a un coût et quand ce coût est faible, le travail l’est également.

Pour ceux qui sont tentés par le moins cher, le hard discount ou la promotion du mois, ne vous demandez pas ce que va vous coûter votre avocat mais plutôt ce que pourrait vous coûter son absence.

C’est pourquoi je vous invite à me contacter seulement si vous souhaitez être conseillé et accompagné dans votre procédure.

Quant à mes honoraires, ils dépendent de la complexité de votre affaire et des diligences à accomplir. Pour un divorce par consentement mutuel, à moins que vous ne bénéficiiez de l’aide juridictionnelle, ils varient généralement de 1 800 à 2 600 € HT.

Publié le 07/12/2018

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